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« Prête-moi tes oreilles » est un lieu de partage et d'échange musical. Nous vous proposons des musiques à écouter avec vos petits, vous nous donnez vos avis et vos suggestions.
Chez nous, la voix ne s'élève que pour chanter à tue-tête et les mains ne tapent que pour battre la mesure. S'il n'est pas facile tous les jours d'être des parents, souvenons nous qu'être un enfant n'est pas simple non plus.
Pour en savoir plus sur ce que l'on appelle la violence éducative ordinaire prenez le temps de visiter le site de
L'Observatoire de la Violence Educative Ordinaire. link Les liens qui y sont proposés permettent de creuser encore plus le sujet.
L'amour et le respect sont nécessaires à l'épanouissement de nos "Pti Bouts"... Et la musique adoucit les moeurs, les coeurs
et les esprits.
inspiré d'une histoire de Hans Christian Andersen.
Il est un dessin animé des studio Disney dont Pti Bout est mordue : celui qui raconte l'histoire d'Ariel, la petite sirène remise au goût du jour.
Evidemment, ma petite trouve cette princesse des mers fort jolie et est séduite par ses aventures.Elle adore aussi les nombreuses chansons associées à ce long métrage et notamment trois d'entres elles :
« Sous l'océan », chanson au refrain entraînant et engageant, bien que censée dissuader Ariel d'aller visiter le monde terrestre.
Ce morceau exotique et cuivré est chanté par le talentueux et malicieux Henri Salvador (oui la voix du petit crabe Sébastien c'est lui!).
« Partir là-bas », complainte où la belle sirène exprime sa vision du monde humain et son espoir d'y vivre un jour.
Et enfin « Embrasse-la », où un drôle d'orchestre tente de convaincre le prince Eric d'embrasser Ariel, ce qui permettrait à cette dernière de retrouver sa voix (et sa voie par la même occasion).
Alors oui, les studio Disney ont encore frappé.
Personnellement, La Petite Sirène n'est pas mon dessin animé préféré, et je trouve le graphisme de moins bonne qualité que certains longs métrages plus anciens.
Mais musicalement parlant ça se tient (tout juste pourrait-on taxer « Partir là-bas » d'un peu mièvre).
La magie opère et il n'est pas mal de s'y laisser prendre... En compagnie de nos pti bouts pour le plaisir partagé, et pour chanter ensemble.
Avec le calendrier musical de l'Avent, nous avons ouvert une fenêtre sur le gospel. Et comme nous sommes fans ici, on va en rajouter une louche avec quelques extraits de « Sister Act » où la terrible, mais néanmoins talentueuse, Deloris Van Cartier (alias Whoopi Goldberg s'il était besoin de préciser) cachée pour sa survie dans un couvent, va quelque peu modifier le repertoire de la chorale.
Si nous sommes plutôt emballées par la B.O. (pour laquelle nous ne tarissons pas d'éloges dans la sélection de ce mois-ci), il faut reconnaître que le long métrage en lui-même est un peu décevant.
L'intrigue est ténue et, même si les personnages sont bien évidemment attachants, cela n'a pas suffit à nous tenir en haleine.
Les voix de Vanessa Paradis et de M servent énormément les deux héros que sont Lucille (la chanteuse de cabaret) et Francoeur (le Monstre talentueux), mais il en faudrait plus pour retenir toute notre attention durant les 1h27 du film. Il s'ensuit de temps en temps des longueurs, ou à l'inverse de soudains renversements de situation, dommageables à la qualité de l'histoire.
Portons toutefois une mention spéciale aux animations époustouflantes. Nous avons eu la chance d'avoir une séance en 3D ce qui ne gâche rien (à part pour Pti Bout, vraisemblablement trop petite pour supporter des lunettes tout le long).
Alors? Y aller ou pas? Pour écouter de la bonne musique et profiter d'un clip vidéo géant pourquoi pas : mais la B.O. chez soi peut suffire largement.
Aujourd'hui, c'est la sortie d'« Un Monstre à Paris », film d'animation qui fait la part belle au chant, avec les voix de Vanessa Paradis et de M s'il vous plaît, et à la musique.
L'action se situe dans le Montmartre du début du XXème siècle. Paris est inondé, Lucille est une chanteuse réputée.
Et puis la bourde : la création d'un monstre qui s'échappe. La capitale est terrorisée. A tort ou a raison?
Voici la bande annonce pour un petit avant goût :
A aller voir avec son (ses) pti bout(s)... Ou sans.
Pour cette nouvelle séance, nous vous emmenons explorer quelques chefs d'oeuvres du grand Hayao Miyazaki, dessinateur et réalisateur de films d'animations japonais.
Si ses dessins animés ne sont pas tous accessibles à nos pti bouts avouons le, les musiques (composées par Joe Hisaishi également pianiste et chef d'orchestre) en revanche sont à consommer sans modération et sans limite d'âge.
« Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » (Jean-Pierre Jeunet 2001)
« Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » ce sont :
- les désormais célèbres portraits ponctués des « petits plaisirs » de chacun et autres « il ou elle aime/n'aime pas »,
- des personnages attachants, tous bien ancrés dans une incroyable réalité,
- des lieux qui nous semblent familiers et qui sont pourtant peu communs,
et...
- un merveilleux univers musical grâce au magicien Yann Tiersen.
A l'instar de Mamanlullaby et de son petit (voir sa suggestion dans les commentaires), toute la B.O. nous enchante, mais voici deux morceaux que l'on aime particulièrement.
Laissez-vous transporter dans un imaginaire sans pareil.
Mme de Bonnefamille est très riche et veut léguer sa fortune à ses chats. A leur mort, ce sera Edgar, le fidèle majordome, qui héritera. Mais ce dernier ne l'entend pas ainsi. Furieux de cette décision, il ne pense qu'à se débarrasser de ces animaux encombrants. Une nuit, il les kidnappe et les abandonne en pleine campagne.
Tout au long de ce dessin animé, nous suivons avec délice Duchesse et ses trois chatons (Berlioz, Marie et Toulouse) sur un chemin pavé de musique.
Cela commence piano avec« Gammes et arpèges», bref moment de bonheur et de joies en famille dans la grande maison de Mme de Bonnefamille, nid rassurant.
Puis, on poursuit crescendo dans la campagne, avec « Thomas O'Malley », chat de gouttière de grande classe et crooner à ses heures.
On termine fortissimo avec « Tout le monde veut devenir un cat», feu d'artifice extraordinaire où chacun apporte un peu de soi dans une explosion de couleurs peut-être un peu désuète à nos yeux aujourd'hui mais très attractive pour nos têtes blondes (Pti Bout commentait : « bleu, jaune, vert... »), et où le bouquet final voit des chats de gouttières farfelus chanter et danser dans une dégringolade de planchers mémorable.
A voir (le long métrage ne dure que 78mn) ou juste à écouter (il existe un CD de tous les morceaux du film) pour partager en famille et à sa façon ce chef d'oeuvre musical.
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Lors de la 
